Meeting le 1 juin à Niort avec M.G. Buffet : compte rendu et impressions.

Marie-George arrive à 20 h 15 sans être entourée d’un mur de gardes du corps avec costumes et oreillettes ( Ce n’est pas R. Hue). Elle s’entretient avec un collectif de sans papier. Nous l’informons du jugement concernant l’incendie du medef prononcé dans l’après midi.

Dans la salle, 700 à 800 personnes. Projection des vidéos de responsables régionaux de la gauche plurielle, de la LCR et du forum social sur la situation politique et leur vision des échéances électorales.

Puis interviennent :

un membre du comité de défense de la Camif,

un salarié d’Alsthom sur les patrons voyous, les actionnaires et leurs décisions ayant pour but unique le profit maximum, les travailleurs méprisés,

un professionnel du spectacle, sur le statut d’intermittence, la culture, les subventions et leurs contrôles, (au passage, il rappelle qu’en 2003 à La Rochelle certains responsables communistes s’étaient opposés à leur droit de grève lors des Francofolies),

Une pacifiste sur l’éducation à la paix, sur les crédits de 40 milliards d’euros du budget et les 20 autres milliards pour des armes nouvelles, sur la Palestine et l’Irak et la position de la France qui suit les USA.

Deux lycéens de la JC heureux de leur lutte, de leur victoire, de leur engagement pour un autre monde rappellent que nombre de lycéens paient encore leur engagement (procès, prisons, amendes, sanctions…)

Le secrétaire de la section PCF de Niort dit qu’un jour de plus avec la droite c’est un jour de trop, que la politique de la droite c’est celle du capitalisme du 19 ème siècle, mais qu’il ne faut pas brûler des étapes et décevoir encore une fois. La nécessité de propositions transformatrices s’impose avant toute chose. Le vote « utile » est loin d’être utile au peuple.

M. G. Buffet prend la parole. Elle évoque le jugement des 4 de La Rochelle et appelle à la solidarité car les 2 militants sont condamnés pour avoir lutté pour les droits de tous.

Elle demande le vote des résidents étrangers (Promesse de 81 qui n’a jamais été tenue).

Elle énumère des propositions, dont celle de nationalisations des entreprises qui ont été privatisées (dont celle par Gaissoce ?).

Elle décrit les difficultés des jeunes, des femmes, des salariés, des retraités.

Elle rappelle le rôle des médias qui traitent avec mépris le peuple qui ne pense pas comme les élites.

Elle rabroue Mme Royal qui insulte le 9.3 et concurrence Sarkosy.

Elle refuse l’alternance et croit en l’alternative.

Elle constate que des dirigeants socialistes sont convertis au libéralisme, au capitalisme. Elle rappelle le slogan « Quand on est de gauche, on vote NON ! ».

Elle pense que ceux qui ont voté non et ceux qui regrettent d’avoir voté oui peuvent se rassembler, que le peuple veut un rassemblement, qu’il faut un programme de rupture.

Pour le mettre en œuvre, il faut passer par les élections. Il faut une candidature de rassemblement ( pas du parti) et elle est prête à être candidate. La défection de Besancenot la chagrine d’autant plus.

La soirée se termine avec les chansons « Le temps des cerises », « Bella Ciao », « Ma France » et « Le chiffon rouge » interprétées par une chorale locale.

Sans aucun doute l’assistance (excepté certains qui demandaient un débat) a apprécié ce meeting. Le 33 ème congrès avait décidé de ne rien décider sur la candidature communiste et de voir en octobre. A ce que l’on a pu comprendre, ce n’est pas sur cela que les communistes auront à se prononcer. En quoi une candidature de rassemblement plutôt qu’une candidature communiste serait meilleure pour rompre l’alternance droite/sociaux libéraux ? Sur ce point, M.G. Buffet ne nous a pas convaincus.

Florence et Francisco Granados.