Dieu reconnaîtra les siens saints
Le dimanche 13 octobre à Tarragone en Espagne a eu lieu la plus grande béatification collective de l’histoire. L’église catholique a béatifié 522 « martyrs », religieux dont la mort a été attribuée au camp républicain. Le gouvernement du front populaire n’a jamais organisé de persécution religieuse et il comptait dans ses rangs des catholiques. La hiérarchie catholique oublie opportunément l’exécution de dizaines de religieux catholiques, particulièrement au pays basque, qui ont refusé de se mettre du côté du fascisme contre le dernier gouvernement légitime de la seconde république espagnole. Elle ne condamne pas la persécution et l’arrestation des centaines de curés qui ont lutté avec le peuple contre la dictature franquiste. Les seuls qui pour les hautes instances de l’église méritent respect et admiration sont ceux qui ont mené la « sainte croisade fasciste » contre les « rouges ».
Parmi les autorités qui ont assisté figurent, entre autres, le maire socialiste de Tarragone J.Ballesteros, le président de la généralité de Catalogne Artur Mas, le président du congrès, et les ministres de la justice et de l’intérieur, tous les trois du PP.