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        Ce que nous sommes.....                                                                                                   Dernière mise à jour : 16/10/2025

L’arbre et la forêt

Le 13 octobre, en Égypte, Emmanuel Macron n’a pas vu, comme l’Empereur, le vrai, le Grand, les siècles qui nous contemplent, il a plutôt joué au neveu, Louis Bonaparte, à la veille du coup d’État du 2 décembre 1851. Comme lui, il a accusé « les forces politiques qui ont censuré François Bayrou et qui ont joué la déstabilisation de Sébastien Lecornu » d’être « les seules responsables » de la situation.

« Ceux qui ont nourri la division, les spéculations, a-t-il ajouté, n’ont pas été au niveau du moment que vit la France et de ce qu’attendent les Français et les Français ». On croit rêver quand on sait quel pyromane a été ce monsieur, il y a un an et sa responsabilité dans le chaos actuel.

Une manière de provocation dont il est coutumier et dont témoigne encore tout le sketch des derniers jours autour de la nomination-démission – (re)nomination de Sébastien Lecornu à Matignon.

Justement, celui-ci a présenté hier à l’Assemblée nationale son discours de « politique générale » dont on ne veut retenir que deux choses : l’affirmation du renoncement à l’utilisation du 49.3 et la suspension de la réforme des retraites jusqu’à l’élection présidentielle de 2027.

Évidemment, ces annonces sont importantes, surtout pour celles et ceux qui allaient liquider leurs droits. C’est indéniablement une victoire du mouvement social, des syndicats unis et des parlementaires de gauche et de leurs partis dont le PCF, qui n’aura pas été le moins actif dans cette affaire.

Mais il serait, pourtant désastreux que l’arbre nous cachât la forêt.

La suspension de la réforme des retraites n’est pas son abrogation et Lecornu, avec sa « conférence » sociale nous rejoue le « conclave » qui a échoué parce qu’il ne pouvait qu’échouer et que c’était justement ce qu’attendait le pouvoir pour passer en force. Les « partenaires sociaux » n’ont aucune chance de s’entendre, et tout le monde le sait. Reste à savoir si, à terme, le gouvernement restera fidèle à la promesse de Lecornu : « Le gouvernement proposera, nous débattrons, vous voterez ». Rappelons qu’à bien des égards, ce gouvernement ressemble aux précédents, auxquels, du reste, Lecornu a participé à tous. Proposera-t-il autre chose qu’hier ? Le peut-il seulement au vu des intérêts qu’il représente ? N’oublions jamais que Macron ou Lecornu ne sont rien d’autre que des chargés d’affaires.

Pas de 49.3 nous promet le Premier ministre, mais il reste tout un tas de moyens de contourner le parlement dont le vote bloqué par exemple pourrait soumettre un texte dans lequel à côté de la suspension de réforme des retraites, on trouverait le gel des pensions de retraites et des prestations sociales, des plans d’austérité frappant l’Éducation nationale, la Santé, l’Environnement, le Travail. Joli piège pour le PS qui a fait la seule suspension de la réforme des retraites le gage de sa neutralité bienveillante à l’égard du gouvernement Lecornu. En politique, camarade Faure, il n’y a pas de neutralité !

Il y a en France, dans une certaine gauche, politique et syndicale, une attirance pour un modèle de coalition qui tient un peu de l’Arlésienne : on en parle toujours, elle n’arrive jamais.

Bernard Frederick , Liberté Actus

L’électricité, clé de la puissance économique au XXIe siè

Derrière les grandes crises économiques se cache un facteur trop souvent négligé : l’énergie. Longtemps dominé par le charbon puis par le pétrole et le pétrodollar, le système mondial bascule vers une ère où l’électricité devient la ressource universelle. La Chine, forte de sa planification et de ses investissements colossaux, entend transformer ce socle physique en levier financier et géopolitique. À l’inverse, les États-Unis, prisonniers du court-termisme et de leur dépendance au gaz de schiste, peinent à répondre aux défis énergétiques et environnementaux.

Toute économie repose sur un socle physique, sur la capacité à mobiliser une énergie abondante, stable et bon marché. Produire, transporter, transformer, consommer, rien n’est possible sans ce flux invisible. Suite ...

Hervé Poly, Liberté Actus

On a fait les comptes

Et si, en plus, c’était une bonne affaire de nationaliser ArcelorMittal ?

« Je ne vais pas nationaliser Arcelor, ce serait dépenser des milliards d’euros », déclarait Emmanuel Macron le 13 juin sur TF1. Mais combien cela coûterait-il vraiment ?

Si l’on demandait leur avis aux auteurs de ces lignes, la réponse serait : « Rien. Nada. Zéro. Monsieur Mittal s’est enrichi assez longtemps en profitant d’actifs construits par la puissance publique entre 1982 et 1995, lors de la nationalisation d’Usinor, l’ancêtre d’Arcelor, actifs usés qu’il entend désormais jeter. »

Mais on ne nous demande pas notre avis. Et dans le capitalisme, même une expropriation n’est pas gratuite. Le propriétaire doit être « justement indemnisé ». Le juste prix est cependant difficile à calculer et il n’y a pas une seule méthode.

1 milliard… sur quarante ans : deux baguettes et un Malabar  Suite ...

Yann Euler  et Boris Tarcey , Liberté Actus.

Pourquoi il est important de libérer toute la République populaire de Donetsk

par Sergueï Mirkine

 

Depuis 2015, j’ai souvent entendu dire que pour parvenir à la paix le Donbass devait être divisé entre les républiques populaires de Donetsk/Lougansk et l’Ukraine. Et après la réunification de la RPD et de la RPL avec la Russie, certains ont avancé la thèse selon laquelle il fallait diviser la région entre la Russie et l’Ukraine selon la ligne de front. En gros, puisque Kiev ne renonce pas volontairement au Donbass, pour mettre fin au bain de sang, il faut laisser aux parties au conflit les territoires qu’elles contrôlent actuellement.

En 2024, un de mes amis m’a dit que puisque Marioupol était libérée, que les forces armées ukrainiennes avaient été chassées d’Avdeievka et que Donetsk était désormais à l’abri des tirs d’artillerie, toutes les autres localités n’avaient plus autant d’importance et qu’il ne fallait pas gaspiller de temps et d’énergie à les libérer.

Mais ce n’est pas une juste vision des choses. Tout le Donbass doit être libéré de l’occupation ukrainienne. Suite ...

Israël : Le génocide en cours oblige enfin le monde à choisir

Israël s’enfonce dans une spirale autodestructrice dont Gaza est le miroir le plus brutal. Ce qui se joue aujourd’hui n’est pas une guerre, mais un effondrement : moral, stratégique et politique. La famine de masse, les dizaines de milliers de morts, les frappes ciblant les civils, les ONG empêchées d’agir, les journalistes réduits au silence : rien de tout cela ne relève d’un accident de guerre. Tout relève d’un choix.

C’est un choix assumé. Un choix qui isole Israël, le place en rupture avec le droit international et le pousse vers un point de non-retour.

La stratégie du chaos, souvent présentée comme un levier géopolitique, n’est ici qu’un masque. Elle ne change pas les règles du jeu : elle révèle l’effondrement d’un mythe — celui d’un État pouvant exister durablement tout en niant les droits fondamentaux d’un peuple voisin, en poursuivant une colonisation sans fin, en bombardant des civils, et en dissimulant ses actes derrière une rhétorique sécuritaire. Ce n’est pas une stratégie de survie. C’est une mécanique de destruction.

Et c’est l’insupportable génocide en cours qui précipite cette chute. Il ne laisse plus de place au doute, ni à la neutralité. Suite ...

Hervé Poly, Liberté Actus.

 

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