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        Ce que nous sommes.....                                                                                                   Dernière mise à jour : 01/07/2025

L’intelligence artificielle d’État : comment la Chine surpasse le capitalisme

Au cours des dix dernières années, la Chine s’est lancée dans l’une des expériences économiques les plus extraordinaires de l’histoire moderne. Elle a investi plus de 500 milliards de dollars dans le développement de l’intelligence artificielle, créant un écosystème dont les algorithmes amplifient et affinent le contrôle de l’État sur l’économie à un niveau de granularité et de précision impossible à atteindre dans les systèmes planifiés ou de marché du siècle dernier.

La Chine détient aujourd’hui 47 % des brevets mondiaux liés à l’intelligence artificielle appliquée à la planification économique. Un chiffre qui vient de loin. D’une vision stratégique articulée pour la première fois en 2015, avec le 13e plan quinquennal, mais dont les racines plongent dans la tradition philosophique chinoise et sa conception de l’État comme garant de l’harmonie sociale.

Beaucoup en Occident considèrent le modèle chinois comme une variante autoritaire du capitalisme. Il s’agit plutôt d’une synthèse originale et nouvelle, qui utilise des outils technologiques avancés pour mettre en œuvre des principes de gouvernance anciens et modernes, confucéens et socialistes. Le système « Quishi » (voir fiche ci-contre) est né en 2017 sous la forme d’un projet expérimental, puis s’est concrétisé sous la forme d’une architecture à plusieurs niveaux. Sa version actuelle fonctionne sur une échelle triennale et intègre des modèles de développement technologique, des changements démographiques et des scénarios géopolitiques. Qiushi surveille en temps réel plus de 600 000 variables économiques et peut simuler l’impact de politiques alternatives avec une marge d’erreur inférieure à 3 %.

Qiushi ne prétend pas prédire parfaitement l’avenir, mais créer un cycle de rétroaction continu entre les prévisions et la réalité qui lui permet d’affiner constamment ses modèles et s’étend jusqu’aux usines individuelles. Dans la province du Jiangsu, le parc industriel de Suzhou a mis en place des nœuds Qiushi dans 217 usines. Depuis 2021, les petites et moyennes entreprises privées peuvent également se connecter à un Qiushi simplifié, qui en alimente aujourd’hui 78 000 avec des prévisions de marché, des analyses de la chaîne d’approvisionnement et des recommandations personnalisées.

Un système aussi puissant soulève des questions évidentes quant à sa gouvernance. Qui décide des objectifs que doit atteindre Qiushi ? Comment l’équilibre est-il assuré entre la croissance économique, la durabilité environnementale, la stabilité sociale et d’autres valeurs potentiellement contradictoires ? Pour répondre à ces questions, un Conseil de surveillance algorithmique a été créé en 2020, composé d’économistes, de scientifiques, de représentants d’entreprises et de fonctionnaires. Le Conseil définit les principaux paramètres du système et examine régulièrement ses résultats afin de s’assurer qu’ils sont conformes aux objectifs du plan quinquennal national. La version 5.0 de Qiushi, prévue pour 2026, intégrera des modèles capables de simuler des systèmes économiques alternatifs dans leur intégralité.

La révolution est particulièrement évidente dans le secteur de l’énergie. La State Grid Corporation of China, la plus grande entreprise électrique au monde, utilise un système « Energy Brain » qui gère la production et la distribution d’énergie dans tout le pays. À l’aide de données provenant de millions de capteurs et de prévisions météorologiques avancées, elle optimise en temps réel le mix énergétique entre les sources renouvelables et traditionnelles.

La révolution s’étend aux campagnes : en traitant des données satellitaires, des analyses de sol et des prévisions météorologiques, l’application du ministère de l’Agriculture fournit des conseils individuels à plus de 120 millions d’agriculteurs, contribuant ainsi à une augmentation de 18 % de la productivité entre 2020 et 2023 et à une réduction de 24 % de l’utilisation d’engrais chimiques.

Dans le secteur manufacturier du Guangdong, le programme « Made in China 2025 » a transformé des usines traditionnelles en usines intelligentes totalement intégrées. Dans certaines de celles que j’ai visitées, les robots et les systèmes automatisés ont remplacé plus de 80 % de la main-d’œuvre humaine depuis 2018. Cependant, malgré les craintes d’un chômage technologique massif, la Chine a maintenu un taux de chômage stable, autour de 4,5 %.

Comment cela a-t-il été possible ? Grâce à une « transition contrôlée » qui combine la reconversion professionnelle et des incitations à la création de nouvelles industries dans le cadre d’une planification stratégique à long terme. En 2018, l’IA nationale a commencé à prévoir quels secteurs et compétences deviendraient obsolètes au cours des dix prochaines années. Cela a permis de planifier à l’avance, de créer des programmes de formation ciblés et d’orienter les investissements vers des secteurs émergents à fort potentiel d’emploi.

Depuis 2020, plus de 28 millions de travailleurs ont bénéficié de programmes de reconversion professionnelle financés par l’État. Des secteurs tels que les soins aux personnes âgées, la production culturelle, l’économie verte et les services numériques ont absorbé une grande partie de la main-d’œuvre libérée par l’automatisation de l’industrie manufacturière.

Tout comme la propriété des moyens de production industriels a façonné la politique et l’économie du XXe siècle, la propriété des moyens de production algorithmiques façonnera les sociétés de demain. L’intelligence artificielle est une ressource bouleversante, qui produit des biens et des services, mais qui façonne également notre perception du monde, notre image de l’avenir et les décisions que nous prenons en conséquence.

Sa présence touche au cœur même du système capitaliste, qui consiste en ce que Keynes appelait les « esprits animaux », c’est-à-dire la force irrationnelle qui guide les décisions d’investissement. Selon Keynes, lorsque les entrepreneurs doivent prendre des décisions dans un avenir impossible à prévoir, ils s’appuient non seulement sur des calculs logiques, mais aussi sur une « impulsion spontanée à l’action » – un élan émotionnel, un optimisme inné qui les pousse à agir malgré l’incertitude. Mais que se passe-t-il lorsque l’IA avancée, Quishi, entre en jeu ? L’IA est capable de réduire considérablement l’incertitude, en fournissant des prévisions rationnelles là où régnaient auparavant le hasard et la chance, supplantant les instincts animaux et portant le coup de grâce à l’accumulation « humaine » du capital.

L’IA ne se contente pas de combler le vide rationnel qui fonde le capitalisme, elle devient elle-même le principal décideur. Ce sont les systèmes algorithmiques qui déterminent l’allocation du capital, calculent les valeurs attendues et optimisent les portefeuilles d’investissement. Aujourd’hui déjà, plus de 70 % des transactions sur les marchés financiers mondiaux sont effectuées par des algorithmes de trading automatisé.

On assiste à un transfert progressif du pouvoir décisionnel des humains vers les algorithmes. Dans de nombreuses industries, chinoises ou non, les modèles prédictifs ne sont plus des outils pour les managers en chair et en os, mais des décideurs quasi autonomes qui opèrent sous une supervision humaine limitée.

Un exemple emblématique de cette transformation est la China Investment Corporation (CIC), le fonds souverain qui gère une partie des immenses réserves de change chinoises (3 000 milliards de dollars). Depuis 2021, la CIC utilise un système d’IA appelé « Strategic Allocator » pour gérer ses investissements à long terme.

Mais attention aux conséquences à plus long terme de la révolution technologique en cours en Chine. Si la planification algorithmique peut allouer le capital plus efficacement que les entrepreneurs humains, en minimisant le gaspillage, la surproduction et les crises cycliques, quelle devient alors la justification de l’appropriation privée des profits ? La théorie économique a justifié le profit comme une récompense pour l’entrepreneur qui prend des risques dans des conditions d’incertitude.

Si ce risque est pris par Quishi, qui appartient à l’État, que devient le capitalisme et ses entrepreneurs en Chine, après avoir remplacé le marché par un plan dans le secteur stratégique de l’économie ? C’est ce que craint Jack Ma, le plus célèbre des grands capitalistes chinois, lorsqu’il déclare que l’avenir de la Chine ne réside pas dans l’entreprise privée. C’est-à-dire dans le capitalisme.

Il Fatto Quotidiano

L’Iran debout, Israël fragilisé

Alors que les frappes américaines et israéliennes sur l’Iran ont marqué un tournant militaire, un autre événement, largement ignoré, pourrait bien redessiner l’avenir du Moyen-Orient : l’émergence de l’Iran comme carrefour logistique eurasiatique.

Tandis que la nation iranienne résiste, Israël révèle ses limites dans une guerre d’usure. En toile de fond, la Chine et la Russie soutiennent un partenaire des BRICS dans le respect du droit international.

Une guerre d’usure que Tel-Aviv ne peut gagner

La guerre de douze jours entre Israël et l’Iran, avec l’implication directe des États-Unis, a mis en lumière les limites de la puissance israélienne. Malgré une supériorité technologique indéniable, Israël a montré son incapacité à soutenir une guerre d’attrition. Le coût quotidien de sa défense aérienne a dépassé les 250 millions d’euros, et les stocks de missiles s’amenuisent. Le « Dôme de fer », bien que performant, n’a pu empêcher des frappes iraniennes ciblées sur le territoire israélien.

Cette vulnérabilité nouvelle a surpris. Israël, habitué à des campagnes militaires courtes et décisives, se retrouve confronté à un adversaire capable de durer, de frapper avec précision, et de résister politiquement. Le soutien américain, bien que massif, semble désormais insuffisant pour masquer une réalité stratégique : Israël ne peut plus imposer seul ses conditions dans la région.

L’Iran, carrefour d’un monde en recomposition

Au moment même où les missiles tombaient sur l’Iran, le 25 mai 2025 un train de fret en provenance de Xi’an arrivait au pôle logistique d’Aprin, près de Téhéran. Cette ligne ferroviaire, fruit d’un accord stratégique de 400 milliards de dollars signé avec la Chine en 2021, marque l’intégration de l’Iran dans les Nouvelles Routes de la Soie. Elle incarne une vision de long terme : faire de l’Iran un nœud logistique entre l’Asie, l’Europe et le Moyen-Orient.

Parallèlement, le corridor de transport Nord-Sud, reliant la Russie, l’Iran et l’Inde, prend forme. Ces deux projets font de l’Iran un pivot géoéconomique majeur, soutenu par Moscou et Pékin. Ce soutien n’est pas seulement stratégique : il s’inscrit dans une logique de respect du droit international, face à un unilatéralisme occidental de plus en plus contesté.

Quel que soit le sort réservé au cessez-le-feu – par définition instable – ces dynamiques géopolitiques sont appelées à perdurer. Elles dessinent, au-delà des affrontements militaires, les contours d’un ordre en gestation, dans lequel l’Iran, adossé à ses partenaires eurasiatiques, s’impose comme un acteur central. Ce repositionnement s’inscrit dans le temps long : il dépasse les conjonctures et s’affirme comme l’une des lignes de force durables d’un monde en recomposition.

Hervé Poly          

En Corée du Nord, on se souvient de l’horreur de la guerre de Corée…

Illustration: 1951, Picasso.
La guerre de Corée a été l’un des premiers massacres des Etats-Unis et de leurs alliés occidentaux de la Guerre froide, il est lié à une répression interne, le maccarthysme, l’offensive contre les conquis ouvriers même si le parti communiste en France au moins reste fort.
Sur le tableau, deux groupes se font face. L’un, de femmes et d’enfants, mains jointes, visages embrassés au point de se confondre, est d’un gris déjà cadavérique. La nudité et les marques de la grossesse sont éternelles, de même que les replis potelés des enfants et leur manière de s’agripper à leurs mères. Les fusils des soldats tiennent de l’arquebuse, leurs casques du heaume du chevalier médiéval et, à l’extrême droite, l’un d’eux brandit une épée.
Cette peinture s’inscrit dans une filiation qui cite par sa composition le Tres de Mayo de Goya (1814, musée du Prado, Madrid) et L’Exécution de Maximilien de Manet (1868-69, Städtische Kunsthalle, Mannheim). Ces deux œuvres, comme Guernica (1937, Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía, Madrid) ou Le Charnier (1945, MoMA, New York) relèvent de la peinture d’histoire contemporaine. Se démarquant du grand genre historique, évoquant batailles et histoires anciennes, Goya, Manet, Picasso, choisissent de représenter la guerre de leur temps.
Face à la bête impérialiste, le véritable danger est perceptible dans ces corps de cyborg médiévo-robotiques : c’est l’alliance technocratique entre l’industrie et l’armement, qui s’attaque à la chair humaine.
Picasso membre du PCF depuis 1944 donne au réalisme socialiste une esthétique qui bouleverse les codes habituels.
Mais notez que la célébration en Corée du nord implique comme dans le tableau des femmes et des enfants, comme à Gaza… en ce moment où ce ne sont pas les juifs contre les musulmans mais les cyber robots du fascisme contre les chairs innocentes.
Une symbolique immédiatement perceptible au-delà du politique et face à laquelle tout parait de l’ordre du grotesque monstrueux..
Danielle Bleitrach pour histoireetsociete

La Chine et la Russie unissent leurs forces : une riposte historique à l’intimidation mondiale !

Un contexte explosif

Depuis plusieurs années, le climat international est marqué par une montée des tensions, des sanctions économiques et des démonstrations de force. Les grandes puissances s’affrontent par médias interposés, et chaque décision semble précipiter le monde vers une nouvelle ère de confrontation. La Chine et la Russie, longtemps cibles de pressions et de critiques, ont décidé de ne plus subir et de répondre ensemble, de manière spectaculaire.

Pourquoi cette alliance maintenant ?

Le timing de cette annonce n’est pas anodin. Face à une multiplication des sanctions, à une surveillance accrue et à une volonté affichée de certains pays de limiter leur influence, Pékin et Moscou ont compris que l’union fait la force. Ensemble, ils pèsent désormais d’un poids colossal sur la scène internationale, tant sur le plan économique que militaire et diplomatique.

Mettre fin à l’intimidation

La Chine et la Russie dénoncent depuis longtemps les méthodes de certains pays qui, sous couvert de défendre la démocratie, imposent leurs vues à coups de sanctions et de pressions. Leur objectif est clair : affirmer leur souveraineté et défendre leurs intérêts sans se plier aux diktats extérieurs.

Redéfinir les règles du jeu

Cette alliance vise également à proposer une nouvelle vision du monde, basée sur le respect mutuel, la non-ingérence et la coopération. Pékin et Moscou veulent prouver qu’il est possible de s’opposer à l’hégémonie et de bâtir un nouvel ordre mondial plus équilibré.

Des actions concrètes déjà en marche, Renforcement des coopérations économiques

Les deux géants multiplient les accords commerciaux, énergétiques et technologiques. Le gaz russe alimente désormais les industries chinoises, tandis que les innovations technologiques de Pékin profitent à Moscou. Cette synergie économique leur permet de réduire leur dépendance vis-à-vis des marchés occidentaux.

Une coopération militaire renforcée

Les exercices militaires conjoints se multiplient, affichant une puissance de feu impressionnante. La Russie et la Chine envoient un message clair : toute tentative d’intimidation ou d’ingérence rencontrera désormais une riposte coordonnée et massive.

Vers une influence culturelle accrue

Au-delà des aspects économiques et militaires, les deux pays investissent massivement dans la promotion de leurs cultures respectives à l’international. Universités, médias, événements culturels : la Chine et la Russie veulent aussi conquérir les cœurs et les esprits

Les réactions du reste du monde :

Inquiétude et prudence en Occident

Les pays occidentaux observent cette alliance avec une inquiétude grandissante. Certains y voient une menace directe à leur leadership, d’autres appellent à la prudence et au dialogue. Une chose est sûre : plus rien ne sera comme avant.

Un espoir pour de nombreux pays

Dans de nombreuses régions du monde, cette alliance est perçue comme une opportunité. De nombreux pays, lassés de subir les pressions des grandes puissances, voient dans ce rapprochement une chance de défendre leur souveraineté et de diversifier leurs partenariats.

Un avenir incertain, mais passionnant : Des défis à relever

La Chine et la Russie devront faire face à de nombreux défis : maintenir la cohésion de leur alliance, gérer les divergences internes et résister aux contre-attaques économiques et diplomatiques. Mais leur détermination semble inébranlable.

Vers un nouvel équilibre mondial ?

Cette alliance pourrait bien être le point de départ d’un nouvel équilibre mondial, où aucune nation ne pourrait imposer sa volonté aux autres. Un monde plus multipolaire, plus ouvert, mais aussi plus imprévisible.

Conclusion : Un tournant historique

La Chine et la Russie viennent de lancer un signal fort à la planète entière : l’ère de l’intimidation et de la politique de puissance touche à sa fin. Leur alliance, à la fois stratégique, économique, militaire et culturelle, ouvre la voie à une nouvelle ère de coopération et de respect mutuel. Le monde retient son souffle, prêt à assister à la naissance d’un nouvel ordre mondial. Reste à savoir si ce pari audacieux tiendra toutes ses promesses… ou s’il ne fera qu’attiser davantage les tensions. Une chose est sûre : l’histoire est en marche, et rien ne pourra plus l’arrêter !

Jacques Pj Provost

 

Moyen-Orient : pour une paix durable, arrêter les fauteurs de guerre.

 

Israël a ouvert de facto une guerre contre l’Iran par une campagne intense de bombardements, faisant le choix d’enfoncer davantage la région dans une spirale de violence.

Cette agression a lieu alors qu’un nouveau cycle de discussion américano-iranien devait s’ouvrir ce week-end pour trouver un accord sur le dossier du nucléaire iranien, après que l’accord international de Genève de 2015 a été torpillé par la première administration Trump.

Le dossier du nucléaire iranien sert donc de prétexte à Netanyahu et à l’extrême droite israélienne pour poursuivre une logique guerrière.

Alors que la guerre génocidaire en cours à Gaza se poursuit, que le cessez-le-feu au Liban est violé quotidiennement par des bombardements israéliens, jusque sur Beyrouth, qu’Israël ne cesse de bombarder la Syrie et qu’elle étend ses opérations de colonisation en Cisjordanie, le gouvernement israélien affiche son mépris du droit et des institutions internationales.

La population civile iranienne, qui subit déjà depuis des années les sanctions économiques et l’oppression du régime, sera la première victime de cette escalade coupable. Aucune paix durable ne peut se construire sur le chaos guerrier.

 

Pour la FSU, la paix et le droit doivent prévaloir et aucun soutien ne peut être apporté aux fauteurs de guerre israéliens, qu’il soit logistique, économique ou politique. La diplomatie française en parlant d’un « droit d’Israël à se défendre » alors qu’il est ici l’État agresseur, semble choisir un camp qui n’est pas celui de la paix.

La FSU appelle à la prise de mesures fortes et des sanctions nationales et européennes immédiates.

 

 

Décompte de morts !

On a une idée des pertes civiles du conflit Russo-Ukrainien par les chiffres communiqués du Haut Commissariat des Nations Unies au Droit de l'Homme qu'on appelle le HCDC.

Ces pertes correspondraient à 13.000 civils de tués des deux côtés du front dont 40% l'ont été dans les zones occupées par les Russes en Ukraine depuis le début de la guerre.

Suivant des évaluations américaines on dénombrerait 800.000 soldats ukrainiens morts. Ceci fait un ratio de 1 civil ukrainien tué pour pratiquement 100 militaires ukrainiens.

Donc les Russes ne frappent pas les civils ukrainiens délibérément sachant que ce sont eux qui ont la plus grande puissance de feu depuis le début de la guerre.

Cette guerre n'est pas propre comme toutes les guerres mais elle n'est pas aveugle, les Russes ne sont pas des bouchers.

 

Par contre si on prend une autre guerre comme la deuxième guerre mondiale, dans l'espace soviétique on a dénombré 13 millions de soldats soviétiques de tués et autant de civils. On obtient un ratio de un pour un, c'était une guerre d'extermination lancée par les allemands à leur encontre.

Quant aux Allemands ils ont eu 3.2 millions de soldats tués et deux millions de civils, on obtient un ratio de 3 soldats allemands tués pour un peu près deux civils tués. Leur population civile a ramassé lourd avec les bombardements alliés sur les villes à partir de 1942.

 

Mais quand on analyse le cas de Gaza, la disproportion est cinglante et même ahurissante.

On a un peu près 420 militaires israéliens de tués dans la bande de Gaza pour 54.607 Palestiniens morts directement sous les actions de l'armée israélienne, le ratio est de un soldat israélien mort pour 130 Palestiniens !!!

On ne sait toujours pas établir d'estimations viables quant aux combattants palestiniens dans la bande de Gaza qui sont morts en combattant Tsahal directement.

Si on prend les chiffres du Lancet on arrive à 180.000 morts civils par des voies directes et indirectes à cause du manque de soins, des maladies ainsi que de la malnutrition voire de la famine.

Une grande partie de ces tués sont des femmes et des enfants et bien entendu des personnes âgées.

Ce qui donne 1 soldat israélien mort pour 428 civils palestiniens de tués !!!  ON EST CHEZ LES DINGUES !!!

1 200 civils israéliens morts de recensés, la plus grande partie le fut le 07 octobre 2023.

En Cisjordanie on dénombre 924 civils morts, ce sont bien évidemment des palestiniens qui sont chez eux.

Zeche, sur Veille stratégique.

Blackout électrique : bientôt chez vous !

La panne électrique du 28 avril en Espagne s’avère un événement particulièrement inquiétant, bien trop rapidement évacué par les médias. Et pour cause ! Elle est le symptôme d’une politique énergétique européenne purement idéologique et qui pourrait demain tous nous conduire à la catastrophe.

Premier indice que quelque chose cloche, la ministre de la « Transition écologique » espagnole qui annonce qu’il faudra au moins 6 mois pour connaitre les véritables raisons de l’incident. Un délai anormalement long qui fait penser à l’enquête Nord Stream : tout le monde connaît le coupable mais l’annonce est sans cesse repoussée en espérant mettre la poussière sous le tapis. Suite ...

La question alors n’est pas de savoir s’il y aura un prochain blackout en Europe, mais où et quand…

Alexandre Regnaud, analyste géopolitique. RT en français

« Nationaliser immédiatement les activités de Mittal »

Dans l’univers Mittal, il y a bien sûr tous les hauts-fourneaux et les sites historiques de Florange, de Dunkerque et de Fos-sur-Mer. Mais il y a aussi toute une myriade de filiales, d’entités diverses et variées, détenues par le financier indien. Industeel en est l’une des plus stratégiques. Avec ses deux principaux sites français, basés au Creusot (Saône-et-Loire) et à Châteauneuf (Loire), l’entreprise fournit les aciers spéciaux indispensables à la construction des centrales nucléaires, des chars de l’armée française, etc.

Bien que plus discrète et parfois « mieux lotie » que les autres au vu de ses fabrications à haute valeur ajoutée, la filiale reste sous le giron du puissant Mittal. Et dans cet écosystème, « c’est la même politique pour tout le monde » nous confie Sébastien Gautheron, délégué syndical central CGT d’Industeel France. Sous-entendu : des sous-investissements, des restructurations, des délocalisations cachées, une politique financière et court-termiste… comme dans l’ensemble du groupe sidérurgique, les nouvelles ne sont pas bonnes.

« On fait difficilement plus stratégique comme production »

Il faut dire que les près de 2000 salariés répartis sur les deux principaux sites français et sur celui de Charleroi (Belgique) ont un savoir-faire inégalable.

Leur activité tourne autour de cinq segments principaux, et non des moindres : les tôles de protections et les blindages (sous-marins, chars, etc.) ; le nucléaire (Framatome est l’un des gros clients de l’entreprise) ; les tôles plaquées, indispensables à la construction des pipelines par lesquels sont acheminés le gaz et le pétrole ; l’inox et les moules utiles à l’industrie plasturgique. Dernière particularité, ils sont parmi les seuls au monde à fabriquer tout cela de A à Z, avec des aciéries électriques notamment.

N’en jetez plus, « on fait difficilement plus stratégique comme production » nous dit fièrement Sébastien Gautheron. Pour le dirigeant syndical, c’est un parfait exemple des raisons pour lesquelles il faut « nationaliser immédiatement les activités d’ArcelorMittal dans le pays ».

Industeel fait clairement partie des « OVNIS » du groupe Mittal. Les productions sont assez faibles, mais à très haute valeur ajoutée. Lorsque la demande faiblit sur l’un de ces segments, l’entreprise peut basculer sa production sur un autre, ce qui assure un carnet de commande constant. L’idée que Mittal puisse partir, avec les brevets, les outils et les savoir-faire, devrait inquiéter tout le monde.

Un heureux investissement dans une coulée continue verticale

En 2021, l’entreprise avait été mise en vente, mais le projet avait fini par capoter. Depuis, 110 postes ont été supprimés et une grosse vingtaine reste sur la sellette, dans les ressources humaines et les finances. Comme dans tout le secteur de la métallurgie, les patrons optimisent les embauches d’intérimaires et le financement de leur activité en fonction de l’Activité partielle longue durée (APLD), le mécanisme qui permet aux entreprises de réduire le temps de travail de leurs salariés tout en recevant une aide de l’État. Concrètement, sur le site de Châteauneuf, « les gars chôment parfois deux semaines par mois dans les aciéries ». « Pendant ces périodes, ils sont payés à 60%, et ce revenu est largement financé par l’État » nous précise le délégué.

Une bonne nouvelle malgré tout, l’entreprise a engagé l’année dernière un investissement de 52 millions d’euros pour l’installation d’une coulée continue verticale, ce qui devrait réduire les émissions de CO₂ de 10 % tout en diminuant les délais de production. Concrètement, « grâce à ce processus, on s’évite de laminer deux fois l’acier et toute une série d’étapes secondaires, on produira mieux et plus vite », assure Sébastien Gautheron qui attend la mise en place de l’outil avec impatience.

« Faites donc confiance aux ouvriers, aux techniciens et aux ingénieurs »

Mais il n’oublie pas que l’entreprise devra se confronter à ses propres contradictions. Il assure que, historiquement, « 50% des métiers s’apprennent dans l’entreprise, sur le tard ». Avec les restructurations successives et les sous-investissements, beaucoup de savoir-faire a été perdu, puisque la formation et la transmission ne se sont pas faites. Et le syndicaliste en sait quelque chose, puisqu’il est lui-même de la troisième génération dans sa famille à travailler sur le site du Creusot.

Il n’y a plus que la nationalisation qui pourrait répondre à ces contradictions, tout en garantissant la pérennité et le développement des sites existants. Et qu’on ne dise pas aux travailleurs que « l’État ne sait pas produire ni vendre de l’acier » ou que « ce n’est pas son rôle ». « Qu’ils se rassurent, on ne demande pas aux ministres de venir faire des tôles et de les vendre, on leur demande de nous donner les moyens de faire notre boulot », s’amuse le dirigeant syndical.

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, avait d’ailleurs répondu du tac-au-tac à cette inquiétude mal-placée de celles et ceux qui craignent la nationalisation de la sidérurgie depuis 30 ans : « Faites donc confiance aux ouvriers, aux techniciens et aux ingénieurs, c’est l’or de notre pays ! ».

Esteban Evrard , Liberté Actus.

Winston Churchill, l’homme qui aimait la guerre

La vie de Winston Churchill est loin de se résumer au mythe de la Seconde Guerre mondiale. Des guerres coloniales à l’arrière-fond raciste à la lutte contre le bolchevisme qu’il exécrait, il fut aussi un des plus grands faucons du XXe siècle. La mort au service de l’empire. Suite...

Bernard Frederick

La production électrique de la Chine bat des records

Depuis une dizaine d’années, Michael Barnard, prospectiviste du climat, consacre son temps à projeter des scénarios de décarbonation pour les 40 à 80 prochaines années. Dans ce cadre, il observe une croissance exponentielle de la production d’électricité en Chine, et stagnante aux États-Unis.

L’auteur étudie notamment les trajectoires de production électrique et d’intensité carbone (quantité de CO2 émise pour chaque Kilowattheure d’énergie électrique produit) entre 2010 et aujourd’hui entre la Chine et les USA.

L’explosion des énergies renouvelables en Chine

On remarque que la production électrique de la Chine a quasiment doublé en 13 ans, ce qui confirme le développement économique du pays, mais aussi l’électrification massive de toutes ses activités, notamment les transports. D’autre part, l’intensité carbone de l’électricité chinoise a baissé dans des termes voisins de celle des USA, ce qui contredit l’idée souvent véhiculée que le développement chinois est basé sur une exploitation massive du charbon. La réalité est différente. La Chine investit massivement dans l’hydraulique, l’éolien et le photovoltaïque. Pour les USA, la baisse est principalement due au remplacement du charbon par le gaz, moins émetteur de CO2, mais émetteur quand même.

Cela ne signifie pas que la Chine ne produit pas d’électricité à partir du charbon, mais il faut nuancer sur plusieurs aspects. La Chine construit désormais beaucoup plus de centrales renouvelables qu’au charbon et les fermetures de centrales à charbon, notamment à faible rendement, ont été beaucoup plus nombreuses que l’on ne pensait. De son côté, l’amélioration des émissions aux États-Unis est presque entièrement due au passage au gaz.

Dans les faits, la Chine électrifie beaucoup plus rapidement que les USA, notamment dans les transports. La Chine dispose de systèmes de transports en commun massifs et électrifiés dans toutes ses villes, dont environ 700.000 bus électriques, alors que dans la plupart des villes américaines, les transports en commun sont plus faibles et fonctionnent au diesel. D’autre part, la Chine compte plus de 500.000 camions électriques sur ses routes, là où les États-Unis ne font que commencer.

Une amélioration des émissions de CO2 constante

Concernant les voies ferrées, l’empire du milieu dispose de 44.000 Km de voies à grande vitesse pour le transport de passagers. Il ne faut pas oublier que la Chine est de très loin le plus grand marché mondial de véhicules électriques de toutes tailles.

Enfin, compte tenu de la grande efficacité des voies d’accès à l’énergie renouvelable et à l’électricité, la Chine se dirige vers un point de basculement où ses émissions de carbone pour son économie vont diminuer rapidement. Si, pour la Chine, les émissions vont très vite chuter, celles États-Unis va décroître très lentement.

Hervé Poly , Liberté Actus

Plus de 4,5 millions de personnes sont mortes dans des guerres impliquant les États-Unis depuis le 11 septembre 2001…

Plus de 4,5 millions de personnes sont mortes dans des guerres impliquant les États-Unis depuis le 11 septembre 2001…ce qui nous fait dire que sous l’hégémon américain la guerre est perpétuelle et la paix accidentelle.

Telle est la conclusion d’une étude réalisée par le projet Costs of War de l’université Brown à Providence, dans l’État de Rhode Island.

Selon le rapport, entre 906.000 et 937.000 personnes sont mortes des suites directes des guerres menées depuis 2001 en Afghanistan, en Irak, au Pakistan, en Syrie, au Yémen, en Libye et en Somalie.

En outre, pas moins de 3,6 millions de personnes sont décédées en raison de problèmes liés à ces conflits. Le document cite notamment l’effondrement économique, l’insécurité alimentaire, la destruction des infrastructures de santé publique, la pollution de l’environnement et la violence récurrente…ces chiffres n’incluent pas les guerres d’Ukraine et d’Israël.

Les chercheurs se sont intéressés tout particulièrement au rôle des États-Unis dans ces conflits étrangers, qui ont tous vu le jour après et à cause du 11 septembre. « Ces pays ont connu les guerres les plus violentes dans lesquelles le gouvernement américain a été impliqué depuis 2001 au nom de la lutte contre le terrorisme », conclut le projet Costs of War.

Le rapport souligne que le nombre de morts indirectes n’est qu’une « estimation prudente » car « les conséquences réelles sont si importantes et complexes qu’elles ne sont pas quantifiables ».

 

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