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        Ce que nous sommes.....                                                                                                   Dernière mise à jour : 23/03/2025

Europe,

Les enfants perdus de l’Atlantisme

Depuis le premier entretien téléphonique entre Vladimir Poutine et Donald Trump, le 12 février et la rencontre, le 18 février, à Riyad, en Arabie saoudite, entre le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, accompagné de l’envoyé spécial de Trump Steve Witkoff et du conseiller à la sécurité nationale Mike Walt, et le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, accompagné du conseiller du président russe, Iouri Ouchakov, l’effarement, voire la peur, semblent avoir saisi les élites politiques et médiatiques européennes.

Après des décennies de vassalité assumée, celles-ci se sentent trahies et abandonnées par leur suzerain. Leur boussole qui, toujours depuis 1945, indiquait l’Ouest, s’est affolée. Ils courent dans tous les sens ; se réunissent tous les jours ou presque pour se rassurer mutuellement.

Macron a pris leur tête s’affirmant comme « le garant » « de la paix et de la sécurité en Europe ». Mais plutôt qu’un bon berger, il ressemble au Joueur de flûte de Hamelin, attirant les enfants perdus de l’Atlantisme pour les emmener Dieu sait où.

S’il ne s’agissait pas de la guerre et de la paix, c’est-à-dire de la vie et de la mort, toute cette agitation serait parfaitement ridicule.

L’Europe a peut-être été tenue à distance des négociations sur la guerre en Ukraine. Mais qu’a-t-elle fait durant ces trois ans pour tenter d’y mettre fin ? Et, aujourd’hui même, est-ce vraiment la paix qui l’inspire ou poursuit-elle ses chimères imbéciles d’une victoire sur la Russie ? Trump, lui, l’a compris : la Russie a gagné.

Cependant, la normalisation des relations américano-russes – car pour l’heure, il ne s’agit que de cela – n’est pas encore la paix.

Interviewé par Guillaume Lancereau, pour Le Grand Continent, une revue fondée en mai 2019 à Paris et éditée par le Groupe d’études géopolitique, domicilié à l’École normale supérieure, Vladimir Poutine le souligne : « Le point important ici, comme dans toute résolution de crises aigües, à commencer par celle qui se déroule en Ukraine, est toujours le fait qu’en l’absence d’un climat de confiance entre la Russie et les États-Unis, un certain nombre de problèmes restent insolubles. Y compris l’Ukraine. Tout l’enjeu de cette rencontre était précisément de restaurer ce juste niveau de confiance entre la Russie et les États-Unis […] Or, dans la situation où nous nous trouvons, il ne suffit pas de se rencontrer, de boire un thé ou un café, de passer du temps ensemble et de causer d’avenir. Il faut que nos équipes respectives planchent en amont sur les dossiers d’intérêt vital pour les États-Unis ou pour la Russie — et l’Ukraine en fait partie — afin d’aboutir à des solutions satisfaisantes pour les deux parties, ce qui est loin d’être une tâche facile. »

Le communiqué du Kremlin rendant compte de la conversation Poutine-Trump rappelle, d’ailleurs, que la Russie n’acceptera un règlement que si les « causes à la racine du conflit » sont traitées. C’est-à-dire l’élargissement de l’OTAN à l’Est, la question de la sécurité collective en Europe et celle du désarmement.

Nous ne sommes donc qu’au début d’un processus diplomatique qui reste d’autant plus fragile qu’on connait la versatilité d’un Donald Trump et la capacité de nuisance d’un Zelenski dont les jours sont comptés.

Dans cette situation, l’attitude de Macron et de ses collègues européens représente un double aveu : l’aveu de leur insignifiance, d’une part, et l’aveu qu’ils sont d’indécrottables boutefeux d’une guerre déjà perdue.

Bernard Frederick

Refuser de préparer la guerre

 

Pris de court par un Donald Trump qui a entrepris de négocier unilatéralement avec Poutine sur fond de « deal » servant d’abord les intérêts américains, l’Union européenne et ses dirigeants sont pris de panique et agitent l’imminence du danger russe pour justifier une fuite en avant belliciste et militariste.

Macron qui, il y a quelques mois encore, appelait à soutenir l’Ukraine « jusqu’à la victoire », envisageant même d’envoyer sur le terrain des soldats de l’Union européenne, a commencé par accuser Trump de trahison vis-à-vis de l’Ukraine avant de se rallier à la proposition américano-ukrainienne de cessez-le-feu et d’accuser la Russie de refuser le cessez-le-feu que lui-même refusait auparavant. Vous suivez ? L’incohérence des positions européennes est à la mesure de l’impasse dans laquelle se trouvent Macron et les autres dirigeants de l’UE, faute d’avoir pris la moindre initiative politique et diplomatique en faveur d’un règlement négocié du conflit.

Maintenant que l’évidence s’impose, à savoir qu’il n’y a pas de solution militaire au conflit, maintenant qu’il est clair que les livraisons massives d’armes, censées faire barrage à l’agression russe, n’ont fait qu’alimenter une machine de guerre destructrice affectant gravement les populations ukrainiennes, russes et européennes, on aurait pu s’attendre à ce que les dirigeants de l’UE reconnaissent qu’ils ont fait fausse route et qu’ils revoient leur positionnement.

Eh bien non, l’incohérence va continuer. Le cap est mis sur la militarisation à outrance et l’augmentation vertigineuse des dépenses militaires, un programme de 800 milliards d’euros pour réarmer les pays de l’UE (dont les budgets militaires cumulés dépassent déjà de loin le budget militaire de la Russie) avec un argumentaire répété à longueur d’ondes : les USA vont lâcher l’Europe, la Russie nous menace comme jamais, préparons-nous à la guerre.

Tous les pseudo-experts sont mis à contribution pour nous expliquer que l’armée russe incapable d’avoir pris Kiev est sur le point d’envahir la Pologne, les pays baltes, l’Allemagne et de menacer Strasbourg, justifiant ainsi les efforts nécessaires pour le surarmement. Sauf que cela correspond exactement à ce qu’exige Donald Trump, soucieux de se débarrasser du fardeau financier que représente l’OTAN. Les USA n’ont jamais eu l’intention de mettre fin à l’OTAN, alliance militaire offensive sous commandement US au service des intérêts hégémoniques des USA, en revanche, ils réclament depuis Obama que les Européens financent eux-mêmes cet instrument militaire.

On vous expliquera que l’Europe assurera ainsi son « autonomie stratégique », ce qui est faux car les USA restent aux commandes, ce sont eux qui vendent la majorité des armes et des équipements et même détiennent le droit d’autoriser ou d’empêcher leur utilisation. Il n’est pas question de rupture avec les USA, il n’est question que de transfert du financement.

S’il y avait véritablement « autonomie stratégique » par rapport aux USA, ce serait pour faire la guerre ou s’y préparer, là où les USA refusent de payer parce que pour eux, les priorités sont désormais la Chine et l’Iran.

L’Union européenne ne refuse pas la guerre, elle la prépare. Une paix durable supposerait que l’on s’attaque aux causes profondes du conflit, les questions de sécurité : l’Ukraine comme la Russie réclament des garanties de sécurité qu’aucune escalade militaire ne fournira jamais, bien au contraire. Quand l’Union européenne ou Macron ont-ils jamais évoqué l’idée de sécurité commune telle que formulée lors de la Conférence d’Helsinki en 1975, en pleine guerre froide ?

Voilà ce qui pourrait dessiner un chemin vers la paix : retourner aux principes d’Helsinki et de la Charte de Paris de 1990 qui créa l’OSCE, l’Organisation pour la Sécurité et la coopération en Europe, retrouver le chemin de la diplomatie en prenant l’initiative d’une conférence paneuropéenne de sécurité regroupant la totalité des pays européens et relançant la construction d’un espace commun de coopération. C’est ainsi que l’on peut construire la paix en mettant en place une architecture commune de sécurité destinée à terme à se substituer à la compétition et à la confrontation militaire.

Donc oui à « l’autonomie » européenne, mais pour construire la paix !

Non à « l’autonomie » européenne pour faire la guerre, non à l’OTAN européanisée !

Oui à un cessez-le-feu en Ukraine, mais comme premier pas pour bâtir la sécurité commune européenne !

Et surtout, sans attendre l’UE, oui à une France qui prenne des initiatives politiques et se comporte en puissance de paix !

Alain ROUY, militant de la paix et Vice-président de l’International Peace Bureau, ONG internationale agréée ONU.

« Nuit de cristal » contre les alaouites en Syrie

Ahmad al-Chareh, ancien numéro 2 de Daesh et actuel président autoproclamé de Syrie, a déclaré, le 9 mars : « Nous devons préserver l’unité nationale, la paix civile autant que possible, et, si Dieu le veut, nous serons capables de vivre ensemble dans ce pays autant que possible. »

Le nouveau régime multiplie les humiliations des alaouites (Nuçairis). Ils sont renvoyés de leur travail sans être payés. Dans la rue, les djihadistes les arrêtent, et les forcent à braire comme des ânes ou à aboyer comme des chiens avant de les battre en public. En trois jours, un à trois milliers d’entre eux ont été assassinés lors de pogroms, d’abord sur la côte méditerranéenne, puis partout dans le pays.
Des milliers d’alaouites se sont réfugiés dans les bases militaires russes de Tartous et de Hmeimim où ils ont été accueillis.

Tous les djihadistes étant actuellement regroupés sur la côte et à Damas, le reste de la Syrie est vide de combattants. L’armée turque en profite pour attaquer les villes du Nord.

Les groupes takfiristes (c’est-à-dire ceux qui cherchent à désigner et à tuer des hérétiques), qui avaient été expulsés à Idleb durant la guerre contre la République arabe syrienne, sont revenus dans la « Syrie utile ». Ils ont pu passer les barrages des forces du nouveau gouvernement sans problème jusqu’à parvenir sur la côte et y massacrer les « hérétiques ».

La population syrienne a rendu les armes lors de la chute du président Bachar el-Assad. Elle se trouve donc sans défense, l’armée et les forces de l’ordre actuelles étant composées d’anciens jihadistes, généralement turcophones, souvent tchétchènes, ouzbeks ou tadjiks, encadrés par des officiers turcs.
Historiquement, les massacres d’alaouites ont toujours été suivis de massacres de chrétiens.

La communauté alaouite s’est formée au IX° siècle autour de Muḥammad ben Nuṣayr al-Namīrī.
Elle considère Ali ibn Abi Talib, le gendre de Mahomet, comme Dieu, et Jésus et Mahomet comme ses prophètes. Cependant, selon René Dussaud, qui fut conservateur du département des Antiquités orientales du Musée du Louvre et secrétaire particulier d’Anatole France, cette communauté n’est pas surgie du néant. Elle se serait constituée durant l’antiquité, se serait convertie au christianisme, puis à l’islam, sans abandonner sa foi antérieure, comme la croyance en la réincarnation. C’est cette théorie française que les chercheurs israéliens ont creusée et développée.

Les alaouites ne pratiquent aucun culte en public. Ils se réfèrent à trois livres de référence : leur Fatihat al-Kitab (catéchisme), les Évangiles (et non pas la Bible) et le Coran. Pour eux, seuls les principes présents dans chacun de ces trois livres doivent être considérés comme révélés
Ils ont été ont été réduits en esclavage au cours des siècles avant d’être reconnus comme musulmans par l’ayatollah Khomeiny et d’être considérés comme égaux.

C’est aujourd’hui, culturellement, le groupe confessionnel le plus proche des Européens, notamment en terme de droit des femmes.

La famille Assad est alaouite. Les présidents Hafez et Bachar ont souvent choisi leurs conseillers parmi leurs amis proches, donc parmi cette communauté, mais pas les hauts-fonctionnaires qui étaient systématiquement nommés en respectant un équilibre communautaire. Les alaouites se sont massivement engagés dans les armées, une profession mal payée et dangereuse, que les autres communautés négligeaient.

Ahmed el-cChareh, arguant, d’une insurrection orchestrée par le général Ghiath Dalla, ancien bras droit de Maher el-Assad (aujourd’hui exilé en Iraq avec plusieurs milliers de ses hommes), présente ces pogroms comme des vengeances politiques, ce qui n’a aucun sens, cette communauté n’ayant jamais lié son sort à celui des Assad. Ce mensonge permet de masquer la reprise de la guerre de religion qui s’est abattue sur l’ensemble du Moyen-Orient depuis que les Anglo-Saxons se sont appuyés sur la confrérie politique des Frères musulmans pour combattre les Soviétiques en Afghanistan (Rappelons qu’en Allemagne, les nazis ont saccagé des commerces juifs et tué nombre d’entre eux lors de la « nuit de cristal » en prétendant venger le meurtre d’un diplomate sans lien avec leurs victimes).

Le général Ghiath Dalla a fondé, le mois dernier, Awli el-Bas (Front de résistance islamique en Syrie), une milice proche des Gardiens de la révolution iraniens. Il n’est aucunement le représentant de la communauté alaouite, mais du régime déchu. Il est parvenu à mobiliser de nombreux soutiens d’un État laïc et égalitaire et à attaquer avec succès plusieurs postes de police et casernes des jihadistes.

Comment ne pas s’interroger sur la quantité considérable d’armes et de munitions dont les takfiristes disposent aujourd’hui ? De même comment ignorer que Daesh reconstitue ses forces à la frontière syro-iraquienne ?

L’Europe isolée entend trouver une défense commune,

mais elle devra au final se rallier à un accord accepté par Kiev sous pression américaine.

La résolution adoptée le 24 février 2025 par le Conseil de sécurité de l’ONU sur l’Ukraine, la première après trois ans de guerre, réclame la fin rapide du conflit en Ukraine sans faire la référence habituelle à l’intégrité territoriale de ce pays et sans demander le retrait par la Russie des territoires qu’elle occupe. Les Européens n’ont pas réussi à intégrer leurs amendements en ce sens.

Ce vote a illustré l’isolement de l’Europe : les 10 États qui ont approuvé le texte, dont les États-Unis, la Chine et la Russie, représentaient l’Asie, l’Afrique, l’Amérique latine, l’Amérique du Nord, seuls les Européens se sont abstenus, n’osant pas bloquer l’adoption d’un texte américain par un veto anglais ou français.

L’Europe, qui croyait isoler la Russie après sa tentative d’invasion de l’Ukraine, se retrouve ainsi isolée. L’entrevue orageuse entre les présidents Trump et Zelensky, le 28 février, dans le bureau Ovale a manifesté avec éclat que les Européens sont désormais les seuls à défendre vraiment l’Ukraine. Outre l’Ukraine dévastée, l’Europe a été jusqu’à présent la perdante de ce conflit.

Elle a montré son incapacité à faire appliquer les accords qu’elle avait négociés en février 2014 ou à Minsk en février 2015 pour éviter la guerre, elle a révélé la faiblesse de son outil militaire, incapable d’aider suffisamment l’Ukraine une fois la guerre déclenchée par les Russes, elle a abdiqué tout rôle diplomatique en accordant son soutien à l’Ukraine tant que celle-ci l’estimerait nécessaire.

Les Européens ont accepté de subir les conséquences économiques de leurs propres sanctions, frôlant la récession alors que la Russie, la Chine, les États-Unis présentent de bons taux de croissance. Les Européens cherchent maintenant à éviter la capitulation de l’Ukraine, inacceptable pour les Ukrainiens compte tenu de sacrifices endurés, dangereuse pour la stabilité du continent et considérée comme une prime « immorale » à l’agresseur.

Tandis que Trump discute du retour des États-Unis sur le marché russe et prend des gages sur les métaux rares de la région, l’UE décide un 16e paquet de sanctions et le Royaume-Uni réunit une « coalition » des soutiens à l’Ukraine, tout en proposant un plan de paix. Les Européens savent pourtant qu’un accord russo-américain accepté par Kiev sous pression américaine serait soutenu par le monde entier. L’Europe ne peut soutenir l’Ukraine dans la durée sans les États-Unis.

Les Européens, Starmer et Macron en tête en attendant Merz, auront donc tenté, sans rompre avec Washington, de sauvegarder la capacité de négociation de Kiev face aux Russes, d’accélérer leur propre progression vers une politique étrangère voire une défense commune indépendante et de mettre en œuvre leur réarmement.

Mais désireux de conserver leurs liens avec Washington, ils n’auront d’autre choix que de se rallier à un éventuel accord en obtenant dans le meilleur des cas quelques modifications et en jouant finalement le rôle qui leur a été assigné par Trump : accorder des garanties de sécurité et financer le relèvement économique de l’Ukraine.

Jean de Gliniasty, Ancien ambassadeur de France en Russie

Winston Churchill, l’homme qui aimait la guerre

La vie de Winston Churchill est loin de se résumer au mythe de la Seconde Guerre mondiale. Des guerres coloniales à l’arrière-fond raciste à la lutte contre le bolchevisme qu’il exécrait, il fut aussi un des plus grands faucons du XXe siècle. La mort au service de l’empire. Suite...

Bernard Frederick

La production électrique de la Chine bat des records

Depuis une dizaine d’années, Michael Barnard, prospectiviste du climat, consacre son temps à projeter des scénarios de décarbonation pour les 40 à 80 prochaines années. Dans ce cadre, il observe une croissance exponentielle de la production d’électricité en Chine, et stagnante aux États-Unis.

L’auteur étudie notamment les trajectoires de production électrique et d’intensité carbone (quantité de CO2 émise pour chaque Kilowattheure d’énergie électrique produit) entre 2010 et aujourd’hui entre la Chine et les USA.

L’explosion des énergies renouvelables en Chine

On remarque que la production électrique de la Chine a quasiment doublé en 13 ans, ce qui confirme le développement économique du pays, mais aussi l’électrification massive de toutes ses activités, notamment les transports. D’autre part, l’intensité carbone de l’électricité chinoise a baissé dans des termes voisins de celle des USA, ce qui contredit l’idée souvent véhiculée que le développement chinois est basé sur une exploitation massive du charbon. La réalité est différente. La Chine investit massivement dans l’hydraulique, l’éolien et le photovoltaïque. Pour les USA, la baisse est principalement due au remplacement du charbon par le gaz, moins émetteur de CO2, mais émetteur quand même.

Cela ne signifie pas que la Chine ne produit pas d’électricité à partir du charbon, mais il faut nuancer sur plusieurs aspects. La Chine construit désormais beaucoup plus de centrales renouvelables qu’au charbon et les fermetures de centrales à charbon, notamment à faible rendement, ont été beaucoup plus nombreuses que l’on ne pensait. De son côté, l’amélioration des émissions aux États-Unis est presque entièrement due au passage au gaz.

Dans les faits, la Chine électrifie beaucoup plus rapidement que les USA, notamment dans les transports. La Chine dispose de systèmes de transports en commun massifs et électrifiés dans toutes ses villes, dont environ 700.000 bus électriques, alors que dans la plupart des villes américaines, les transports en commun sont plus faibles et fonctionnent au diesel. D’autre part, la Chine compte plus de 500.000 camions électriques sur ses routes, là où les États-Unis ne font que commencer.

Une amélioration des émissions de CO2 constante

Concernant les voies ferrées, l’empire du milieu dispose de 44.000 Km de voies à grande vitesse pour le transport de passagers. Il ne faut pas oublier que la Chine est de très loin le plus grand marché mondial de véhicules électriques de toutes tailles.

Enfin, compte tenu de la grande efficacité des voies d’accès à l’énergie renouvelable et à l’électricité, la Chine se dirige vers un point de basculement où ses émissions de carbone pour son économie vont diminuer rapidement. Si, pour la Chine, les émissions vont très vite chuter, celles États-Unis va décroître très lentement.

Hervé Poly , Liberté Actus

Plus de 4,5 millions de personnes sont mortes dans des guerres impliquant les États-Unis depuis le 11 septembre 2001…

Plus de 4,5 millions de personnes sont mortes dans des guerres impliquant les États-Unis depuis le 11 septembre 2001…ce qui nous fait dire que sous l’hégémon américain la guerre est perpétuelle et la paix accidentelle.

Telle est la conclusion d’une étude réalisée par le projet Costs of War de l’université Brown à Providence, dans l’État de Rhode Island.

Selon le rapport, entre 906.000 et 937.000 personnes sont mortes des suites directes des guerres menées depuis 2001 en Afghanistan, en Irak, au Pakistan, en Syrie, au Yémen, en Libye et en Somalie.

En outre, pas moins de 3,6 millions de personnes sont décédées en raison de problèmes liés à ces conflits. Le document cite notamment l’effondrement économique, l’insécurité alimentaire, la destruction des infrastructures de santé publique, la pollution de l’environnement et la violence récurrente…ces chiffres n’incluent pas les guerres d’Ukraine et d’Israël.

Les chercheurs se sont intéressés tout particulièrement au rôle des États-Unis dans ces conflits étrangers, qui ont tous vu le jour après et à cause du 11 septembre. « Ces pays ont connu les guerres les plus violentes dans lesquelles le gouvernement américain a été impliqué depuis 2001 au nom de la lutte contre le terrorisme », conclut le projet Costs of War.

Le rapport souligne que le nombre de morts indirectes n’est qu’une « estimation prudente » car « les conséquences réelles sont si importantes et complexes qu’elles ne sont pas quantifiables ».

 

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